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| Ton rire résonne comme une menace. (EB) | |
| | Auteur | Message |
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Red Cole-Burrows
Messages : 35 Date d'inscription : 04/07/2010 Âge : 30 Crédits : OCRULES, myself (gif) Avatar : MATHIAS LAURIDSEN Pseudo : APPLESTORM
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| Sujet: Ton rire résonne comme une menace. (EB) Lun 5 Juil - 16:39 | |
| so you pray to god to justify the way you live a lie
Deux heures. Cela faisait deux heures que Red traînait dans Cape Coral. Et là, il s’était retrouvé à la plage. Il ne savait pas exactement pourquoi il était là, ni depuis quand il y était, ni comment il y était arrivé, ni combien de temps il allait y rester, ni ce qu’il allait y faire. À le voir ainsi, il ressemblait à une âme en peine, on aurait put croire que son chien venait de se faire écraser. Tout faux, mon bichon. Le jour où ce jeune homme se sentirait chagriné pour quelqu’un est encore loin d’être arrivé. Où il serait chagriné tout court, en réalité. Red, il était du genre insensible, vous voyez. Il était même incapable d’être triste pour lui-même, alors stop, arrêtez de croire aux miracles. Dans le monde de Red, miracle est un mot qui ne fait pas partie du dictionnaire, un mot qui, si vous le prononcez, vous attirera des problèmes. Disons, que jusque là, les presque dix-neuf ans d’existence du garçon ne s’étaient pas ponctués que de miracles. Ouais. Sa vie entière s’était déroulée sans mère. La jeune femme, il ignorait totalement pourquoi, avait laissé échapper son dernier souffle, en même temps que sa vie, en mettant au monde son premier et unique fils. Elle qui, pourtant, n’était ni malade, ni faible. On ignorait ce qui avait motivé ce décès. Pourquoi ? Pourquoi elle plus qu’une autre ? Et comme si Red ne se sentait déjà pas assez meurtrier comme ça, il avait que Gabrielle, que cette idiote de Gabrielle… Elle aussi était morte. Bien sûr, il se sentait mal vis-à-vis de ce qu’il avait fait, bien sûr il aurait aimé revenir dans le passé et changer le cours des choses, mais – et c’était cruel – il se fichait de ne plus la voir. Il ne l’avait jamais aimée, n’avait jamais envisagé, ne serait-ce qu’une seule seconde, de passer sa vie avec elle, de lui susurrer les mensonges qu’elle aurait tant voulu entendre au creux de son oreille. Ferme-la, Red, tu te pourris la journée pour rien. Il secoua légèrement la tête, les paupières closes, comme pour se remettre les idées en place. D’un geste indifférent, il jeta un regard à sa montre. Quinze heures cinquante-et-une. Encore neuf minutes et il serait seize heures. Et à seize heures, Eliott arriverait, comme elle le lui avait annoncé plus tôt dans la journée. Il ne savait pas exactement pourquoi ils se voyaient. Parfois. Régulièrement. Il ne savait pas pourquoi il acceptait chaque fois ses invitations, pourquoi, à chaque messages qu’il recevait, il n’hésitait pas une seconde, et pourquoi il était chaque fois au lieu indiqué, à l’heure indiquée. Après tout, c’était une gamine casse-couilles et trop curieuse. Il se souvenait parfaitement des circonstances dans lesquelles il l’avait rencontrée. C’était ici même, sur cette plage, un peu plus bas près des dunes. Tout de suite, elle avait senti que quelque chose clochait chez Red, qu’il y avait peut-être chez lui un rouage abimé, qu’il y avait peut-être quelque chose à faire pour le sauver. Mais Red ne veut pas qu’on le sauve. Red est connard. Red aime être un connard. C’est tout. Fini, coupé, au revoir, rideau. Et pourtant il était là, à l’attendre. Dans sa poche, il sentit son portable vibrer. C’était un modèle qui n’avait rien à voir avec les nouveaux gadgets qui, oui, oui, étaient très beaux et très bien vus, mais qui, aux yeux du jeune homme, ne servaient à rien d’autre qu’à te faire perdre toutes tes économies, et pour quoi ? Pour te la péter auprès de tes potes, pour redevenir has been deux semaines plus tard, lorsque le nouveau modèle – avec la nouvelle application, attention ! – serait sorti. Les Blackberry, les iPhones, très peu pour lui. Il en restait au stade du Sony Ericsson non tactile. Red était, par définition, assez spécial. Il l’était d’autant plus qu’il se fichait pas mal – pour ne pas dire qu’il méprisait – tout ce qui avait attrait aux différentes modes chez les ados de sa génération. Rien n’était plus inutile, superficiel et stupide que la tendance qu’avaient les jeunes à vouloir le dernier portable en vogue ou le dernier style de fringues, quand bien même tout le monde aurait le même. Bref, Red baissa les yeux, lu en diagonale le message de Magic et fronça les sourcils, une moue sur les lèvres. Parfois, il était vraiment las de devoir jouer les amis compréhensifs et généreux. Mais il ne cessait de se dire que sa récompense viendrait bientôt. Dans la vie, il fallait savoir se faire des amis au bon moment. Pour pouvoir mieux se servir d’eux plus tard. Et Red, il était doué pour ça. Manipuler les gens. Il répondit rapidement à la jeune Bickersteth et au moment où son portable glissait dans la poche de son jean lorsqu’il entendit des bruits de pas derrière lui. Il se retourna et dès qu’il aperçut Eliott, un sourire moqueur se peignit sur son visage. « Tu sais, j’commence vraiment à me demander pourquoi tu me donnes tout le temps des rendez-vous. T’es au courant que je t’aime pas, hein ? » Bien sûr qu’elle le savait, et bien sûr que le ton de Red était cynique. Pourtant elle n’allait pas se vexer, il le savait. Et il s’en tapait un peu. Après tout, il ne l’aimait pas.
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| | | Eliott Brazington
Messages : 58 Date d'inscription : 02/07/2010 Crédits : MISERY ANGEL Avatar : ZIPPORA SEVEN. Pseudo : MELISSA.
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| Sujet: Re: Ton rire résonne comme une menace. (EB) Lun 5 Juil - 17:43 | |
| tumblr TON SOURIRE RÉSONNE COMME UNE MENACE.RED et ELIOTT. RED, on se retrouve à la plage à 16h00. Eliott cliqua sur le prénom de son cher ami Red, oui non bon d'accord ce n'était pas son ami. Elle l'avait rencontré à une soirée à la plage et elle n'était plus très nette à ce moment précis ce qui a eu pour conséquences de la rendre assez bavarde et curieuse posant toujours pleins de questions. Elle devait être chiante et elle assume tout à fait cette part d'elle parce que de toute manière personne n'est pas parfait alors voilà quoi. Elle avait l'habitude de le voir comme ça, juste parce qu'elle l'aime bien le voir et parler avec lui et à chaque fois qu'elle lui donnait rendez-vous, il rappliquait elle aimait bien ce certain pouvoir qu'elle avait si l'on considère cela comme un pouvoir. Puisque nous sommes tous d'accord pour dire que Red pourrait très bien lui dire non mais comme il vient toujours le problème ne se posait jamais. Si Eliott lui avait donné rendez-vous à la plage c'est parce qu'elle voulait le voir, mais aussi pour se baigner parce qu'elle ne comptait pas supporter la chaleur en écoutant Red enfin plutôt en lui posant des tas de questions. Eliott se disait que cela devait être agaçant pour Red, mais cela la rendait perplexe puisqu'il répondait toujours certes de manière approximative, mais il répondait quand même. Elle savait donc ce qu'elle allait faire cet après-midi.
Elle s'était réveillée à 9h30, Eliott était du genre à se lever assez tôt. Non, elle n'était pas folle c'est qu'elle n'arrivait pas à dormir plus tard même si elle sortait alors elle avait pris son petit-déjeuner sur sa terrasse près de sa piscine, avait pris une douche et était allée directement dans la piscine. Ses parents dormaient sûrement encore ou bien son père était parti faire du golf avec son oncle et sa mère devait être quelque part dans la maison ou aux courses. « MA CHERIE, c'est maman. » En parlant du loup. « J'imagine que c'est toi puisqu'il y a que très peu de personnes qui m'appelle ma chérie voir seulement une. » Eliott sortait de la piscine et se dirigeait vers elle. « Sinon, comment vas-tu ? » « Je viens bien, aujourd'hui va encore être une belle journée. » « Oui, comme toutes les journées d'été, maman. » Eliott l'embrassait sur la joue et allait s'allonger sur un des transats prenant soin de mettre ses lunettes de soleil. « Bon ce midi, on mange chez ta tante étant donné que ton père et ton oncle sont partis au golf. » Eliott était trop forte en même temps quand son père partait en vacances à Cape Coral, sa principale activité était le golf alors le pourcentage pour qu'elle se trompe était très mince. « Ok, il y aura Maeron ? » « Evidemment, et puis il y aura aussi Magic. » « Oui, non mais je me doute bien qu'elle sera là Magic, mais tu sais bien qu'avec Maeron depuis l'été dernier c'est un peu tendu entre nous. » Oui, Eliott avait couché avec son meilleur ami, mais en même temps Eliott ne pouvait pas se douter qu'elle était amoureuse de son fichu meilleur ami. De toute manière, Eliott avait le don de se mettre toujours dans des situations assez étranges, peu importe.
La matinée s'était déroulé sans vraiment de difficultés en même temps il n'y a rien de difficile de rester à bronzer au bord d'une piscine. Eliott avait pris soin d'envoyer un texto à sa cousine Maeron pour lui dire qu'elle comprenait mais qu'elles ne s'étaient pas expliqués et que peut-être ce repas était l'occasion de le faire. Pas de réponse, tu parles de toute manière à chaque fois qu'elle était en conflits avec des gens c'est elle qui envoyait des textos et on ne lui répondait jamais, super quoi. C'est à onze heures qu'elle finit par monter dans sa chambre pour changer de maillot, oui il y a des maillots pour la piscine et pour la plage, super compliqué ne pas chercher à comprendre et mettre une jolie robe avec imprimé floral. Sa chambre était vraiment en bordel, on avait l'impression qu'elle y vivait à l'année alors que cela devait faire seulement une semaine ou deux qu'elle avait pris possession des lieux. Peu importe, elle vivait et puis c'était son bordel, elle adorait son bordel. Elle enfila des chaussures ouvertes, des genre de sandales dans les tons bruns. « Maman j'suis prête, on y va. » « C'est parti ma fille. » Sa maman était juste parfaite, elle adorait sa mère parce qu'elle était un peu insouciante comme elle et puis au moins avec sa mère elle pouvait faire ce qu'elle voulait d'abord (oui son père est beaucoup plus stricte)
Le repas chez les Bickersteth, c'était plutôt bien passée mise à part le fait que Maeron ne lui avait pas adressé la parole, mais cela ne changait pas depuis l'été dernier alors c'était presque devenu habituelle, elle ne voulait pas l'écouter pourtant Eliott était prête à se racheter c'était la vérité vrai surtout qu'Eliott le seul garçon qu'elle voulait c'était Huxley, mais cela c'était encore une autre histoire. Eliott était restée l'après-midi chez sa tante et puis il y avait toujours Magic qui lui parlait, tant mieux. Elle adorait sa cousine, (l'autre aussi). Elle regarda sa montre quand elle vit qu'il était 15h45. « Choupette, je dois aller à la plage retrouver quelqu'un, on s'appelle. » Oui, Eliott surnommé Magic, Choupette et elle aimait bien ce surnom. « Tu vas voir qui ? » « Un mec que j'ai rencontré l'autre jour. » Elle eut un grand sourire béat, elle se trompait sur toute la ligne. En même temps, Eliott n'allait pas se ramener avec sa cousine surtout que lorsqu'elle donne rendez-vous à Red, c'est uniquement Red et Elle. Ce n'est pas une genre de règle plutôt un automatisme, un truc impensable. Eliott était donc partis en direction de la plage (il fallait prendre un bus...) Eliott le voyait, il était pile à l'heure ou en avance en tout cas elle était à l'heure. « Tu sais, j'commence vraiment à me demander pourquoi tu me donnes tout le temps des rendez-vous. T'es au courant que je ne t'aime pas, hein ? » « Oh, oui je suis au courant que tu ne m'aimes pas, mais je ne t'aime pas non plus. » Bon d'accord peut-être qu'elle l'appréciait un peu, mais elle n'allait pas lui dire qu'elle l'appréciait parce que cela ne lui aurait rien fait de toute manière, Red avait un cœur de pierre. « Je ne sais pas en même temps à chaque fois que je t'en donne un, tu rappliques. Je me demande si ce n'est pas parce que tu trouves que je suis la fille la plus belle et que tu ne peux pas te passer de moi. »
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| | | Red Cole-Burrows
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| Sujet: Re: Ton rire résonne comme une menace. (EB) Mar 6 Juil - 15:59 | |
| la moindre erreur, et de nous deux c'est la fin.
Red et Eliott. Eliott et Red. Ces deux étranges personnages n'étaient pas amis – oh non, surtout pas. Et pourtant ils étaient là. Tous les deux. Comme prévu. C’était con, ça n’avait pas de sens, ça ne servait à rien. Mais c’était eux. Red souriait. « Oh, oui je suis au courant que tu ne m'aimes pas, mais je ne t'aime pas non plus. » Il faillit éclater de rire. Pas un rire joyeux, pas un rire heureux, pas un rire amusé. Le rire de quelqu’un qui écoute quelqu’un débiter ses mensonges alors qu’il connait toute la vérité. Ce n’était pas qu’Eliott n’aimait pas Red, et ce n’était pas que Red n’aimait pas Eliott mais d’un côté il y avait l’amusement et de l’autre l’inconscience. Impossible de raisonner ces deux là. « Alors détestons-nous en cœur » lança-t-il d’une voix pleine d’enthousiasme feint et d’ironie. Il ignorait totalement pourquoi Eliott lui avait demandé – ordonné serait plus exact – de la retrouver là, il ignorait ce qu’elle avait l’intention de faire, à quoi elle voulait passer sa fin de journée, surtout avec lui. D’un mouvement des chevilles, il déchaussa les tongs qu’il avait enfilées en vitesse et se mit à marcher le long de la mer, les pieds dans l’eau. La marée lui fouettait légèrement les chevilles. Il ne s’éloignait pas, cependant, il restait dans un rayon d’un mètre autour d’Eliott. Lorsqu’une plus grosse vague lui submergea les mollets, il se félicita d’avoir revêtu son bermuda marron et non un jean, comme il en avait l’habitude, même en été. « Je ne sais pas, en même temps à chaque fois que je t'en donne un, tu rappliques. Je me demande si ce n'est pas parce que tu trouves que je suis la fille la plus belle et que tu ne peux pas te passer de moi. » Red ne put s’empêcher de ricaner. Elle le provoquait, bien sûr. C’était obligé. Si les remarques acides n’entraient pas en jeu, lorsqu’ils se rencontraient, à quoi auraient-ils passé leur temps ? À discuter gentiment ? À se confier l’un à l’autre ce qu’il avait fait les jours précédent, n’omettant pas les détails, comme leur dernière touche, ce qu’ils avaient ressentit à l’idée de revenir à Cape Coral ? À s’amuser ? Non. Pas avec elle. Il n’aurait pas supporté de la voir plus que nécessaire, de la voir sourire plus que nécessaire. Chaque fois qu’il la voyait, il avait envie de la tuer. Pas littéralement, certes, mais elle lui inspirait à la fois haine et curiosité. Que savait-elle ? Comment pouvait-elle savoir ? Et pourtant, il était totalement inconscient de cette espèce de gratitude qu’il éprouvait pour elle. Comme si sous ses sarcasmes, sous sa curiosité, ses provocations, elle aurait put réellement être là. « Faut dire qu’y a pas grand-chose à faire d’autre ici. » Ses lèvres se tordirent en une grimace dubitative. Bien sûr qu’elle était mignonne, bien sûr que si elle n’avait pas été elle, si ils avaient été ailleurs, si le contexte avait été différent… Bien sûr que c’était une nouvelle boutade. Bizarrement, malgré qu’il ne puisse nier la beauté de la jeune fille, il n’y prêtait aucune attention. Pas une seule fois il n’avait noté son sourire à la fois moqueur et sexy, son regard qui semblait comprendre que quelque chose chez lui déconnait. Seul comptait ce qui sortait de ses lèvres roses. « T’espères quoi ? Que je sois là par simple plaisir de te voir ? Grandis un peu, mon lapin, t’es très loin en-dessous des filles que je côtoie d’habitude. » Le souvenir de Gabrielle flamboyait encore dans sa mémoire, et sa joue sembla le brûler, pile à l’endroit où elle l’avait giflé. Il revoyait son corps immobile, la grimace de surprise à tout jamais imprimée sur son visage. Il se retint de frissonner et, pendant une seconde, il craignit que l’expression de son visage ne le trahisse. Aussitôt il se reprit, et redressa le regard vers elle. « Alors, miss monde, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » | |
| | | Eliott Brazington
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| Sujet: Re: Ton rire résonne comme une menace. (EB) Ven 23 Juil - 11:51 | |
| tumblr TON SOURIRE RÉSONNE COMME UNE MENACE.RED et ELIOTT. Les relations humaines sont bien compliquées. Eliott était assez spéciale comme fille, mais elle était tout de même gentille quand on apprenait à la connaître. Cependant, Eliott se retrouver à connaître des gens, mais elle ne savait pas du tout pourquoi elle se retrouvait avec des gens dont elle savait pertinemment qu'ils ne l'appréciaient pas du moins elle ne sait pas si Red ne l'appréciait pas, mais vu sa manière d'être, il ne devait pas la porter dans son coeur, peu importe c'était les vacances et peut-être que dans deux mois, elle n'aurait plus de nouvelles de Red, alors. « Alors, détestons-nous en coeur » Red s'était levé pour aller marcher au bord de l'eau. Évidemment, Eliott l'avait suivi à distance en prenant soin d'ôter sa robe fleurie, elle laissait arborer son maillot, il était rouge. C'était un maillot assez basique pour dire la vérité, le haut était un bandeau. Eliott n'était pas très grosse, elle était plutôt mince, mais pas maigre. Eliott était le genre de fille pas du tout complexé par son corps, elle en avait de la chance. Elle était à côté de Red et l'écoutait parler. Eliott savait faire rire Red, les autres aussi. Eliott était le genre de fille qui savait rire d'elle-même, ne pas se prendre au sérieux. Elle n'hésitait pas à se moquer d'elle-même parce qu'au final elle s'en fichait. Elle pensait qu'il valait mieux que cela soit elle qui se fasse des critiques que les autres même si les autres ne se gêner pas. « Faut dire qu'y a pas grand-chose à faire d'autre ici. » « Une chance que je suis ici alors, t'aurais fait quoi sans moi ? » Red n'avait pas tord, il n'y avait pas grand-chose à faire ici, mais en même temps c'était les vacances. Le but des vacances n'était-il pas de rester sur une plage pour peaufiner son bronzage, car lorsque vous rentrerez chez vous, vous aurez cette tendance à vouloir faire rager vos amis qui eux ne sont pas partis en vacances, du moins pas au soleil. Eliott trouvait toujours quelque chose à faire en même temps, elle connait pleins de monde qui viennent en vacances ou qui habitent ici sans compter ses cousines. Cape Coral, c'était devenula ville des vacances, la meilleure ville - après New York évidemment - Eliott voyait Cape Coral différemment, elle la voyait différemment, car elle était venu pour d'autres raisons que touristique. « T'espères quoi ? Que je sois là par simple plaisir de te voir ? Grandis un peu, mon lapin, t'es très loin en dessous des filles que je côtoie d'habitude. » Eliott le regarda, il se prenait pour qui, vous voyez Eliott était le genre de fille à être gentille et agréable bon avec certaine limite, mais elle était également franche. Eliott et la franchise, cela lui a valu plusieurs fois des ennuis. « T'sé Red, j'espère rien du tout de ta part. Je n'espère rien tout simplement parce que je ne cherche rien. T'es la pour quoi Red, dis moi pourquoi t'es là alors ? Tu sais rien ne t'obliges à me côtoyer, c'est pas comme si j'étais seule. » Elle ne voulait pas que Red croit qu'elle s'attachait à lui, car ce n'était pas le cas. Eliott pouvait vivre sans Red même s'il l'avait une certaine manière d'être qui intriguait énormément Eliott. Red était tout un personnage. « Alors, miss monde, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » sans aucune hésitation, elle lança « On va se BAIGNER. » C'était une affirmation et non une interrogation. Elle lui attrapa la main et essaya de l'entraîner dans l'eau.
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